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Peine Ombre

18 décembre 2004

Déjà.

Déjà la fin d'ici. J'me va' ailleurs ;p => http://emberlificoteuse.joueb.com
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5 décembre 2004

[La tête remplie de pensées fracassées]

 

[Certaines choses se détruisent, laisser le vide s'installer ici, jusqu'à ce que le vent tourne]

4 décembre 2004

[Et puis on se perd à la longue]

J'étais juste à moitié perdue entre nos fous rire, les gens, mes pensées coupantes.

 

2 décembre 2004

[Il ne neige plus.]

C'est dommage. Ces gros flocons que j'aime tant sont partis en grève. S. m'a pris en photos de tout près, même que j'étais toute intimidée et qu'il me faisait couler des fausses larmes sur la joue. Et puis, monsieur P. m'a dit que mon travail était d'une belle sensibilité poétique ou l'inverse peut-être. Mais y'avait de la poésie et d'la sensibilité dans l'histoire, en tout cas. Et mes mots étaient trop tragiques par rapport aux photos, il trouvait. Mais tant pis. C'était un début plutôt bien je trouve. Et puis sinon, j'ai eu mon entretien, une sorte de 'pointage', je n'ai eu droit qu'à des choses qui allaient bien. Je me sens légère [et fière]. *_*

Et puis J. m'a surprise. Sa vision si claire des choses. Oui, oui bien sûr que y'a quelque chose qui cloche et que je ne suis pas forcément très bien, mais bon. Je me suis esquivée du mieux que je pouvais.

Et puis, je me mets à parler en rimes, c'est drôle. A cause de cette histoire de livres pour enfants en rime. Ca m'amuse. D'ailleurs j'écris un peu quelques bouts de chansons. Rien d'extraordinaire. Trois ou quatres vers. Qui se courent après. Et ça me plaît. Et tant pis pour vous, si vous ne saisissez pas tout. Na!

29 novembre 2004

[Une étrange fenêtre]

Un carillon qui carillonne joyeusement devant une étrange fenêtre,

Une danseuse qui danse intensément derrière une étrange fenêtre,

Moi qui me regarde narcissiquement dans une étrange fenêtre,

La pluie qui tombe soudainement  derrière une étrange fenêtre,

L'annonce que j'aperçois rêveusement dessus une étrange fenêtre,

La rue que j'observe inlassablement à travers une étrange fenêtre,

Le sourire embué que je trace impatiemment sur une étrange fenêtre,

Les gens que j'aimerais voir éternellement derrière une étrange fenêtre.

 

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28 novembre 2004

[Beau de l'air]

Hier. C'était ma famille qui m'a redonné tout cet oxygène que je peine à trouver. D'habitude ils m'étouffent. Et là, je riais, je me sentais légère, je me sentais si proche de mon frère, lui couper les cheveux, le taquiner, plaisanter ensemble. Cette complicité quise forge peu à peu. Et le soir, manger une pizza, être bien avec mes parents. Et ma soeur, heureuse. B. est de retour, ça me plaît. Et puis mon frère qui a aussi trouvé sa moitié. Ca fait du bien, de les voir pleins de sourires jusqu'aux oreilles et d'étincelles dans les yeux.
Il y aurait une foule de mots qui pourraient se presser pour que je fasse entendre toutes ces lamentations qui m'habitent, tous ces douloureux souvenirs qui me hantent, oui, la foule serait là. Mais je préfère la refouler au fond de moi, et laisser ici s'envoler des mots plus légers. Même si.[Même si ça va pas faire long feu avant que ça explose à nouveau. Une explosion dure mais passive. Qui se sent de l'intérieur. Cette impression d'être perdue, vulnérable, désorientée.. Vouloir renier tout ça. L'oublier. L'effacer. Mais les flashs sont gravés dans ma tête. Et je n'arrive pas à extérioriser, pas vraiment du moins. Alors ça me met mal à l'intérieur et je m'empêtre dans mes pensées noires.]
Ah et puis, j'ai commencé mon histoire. Même que ça me plaît. Et je rime tout, car ça fait encore plus enjoleur. Il y a le solitaire du désert, aussi maigre qu'un bonhomme en fil de fer, il a envie de voir du pays... Et là commence un festival de planètes bizarres, aux habitants bizarres... Je me laisse aller dans mes idées les plus farfelues. Même que ça me plaît.
 
Et hier j'ai réussi à jouer le début de 'No Surprises' (de Radiohead) j'étais toute émotionnée, je retrouvais ce beau que j'aime tant.
Beau de l'air, je le lis et je me régale. Petits poèmes en prose (le spleen de Paris), c'est vraiment *_*.
 
Humpf, si ça intéresse quelqu'un... J'partage ce blog avec S., 'Ombres et reflets'. J'suis Reflet et non pas Ombre, pour une fois.
 
Pleins d'funambules dans la tête. Il faut juste continuer tout droit et pas se laisser trop attirer par le vide. Juste.
 
23 novembre 2004

Ca s'abat sur moi telle une marée noire qu'on

Ca s'abat sur moi telle une marée noire qu'on voulait cacher, cacher encore. Mais je n'y parviens plus. Tous ces souvenirs qui resurgissent. Ces flashs.
22 novembre 2004

|Excès|

Je mange tout ce que je peux, je dévore, du sucré sucré sucré, je me goinffre de nourriture. Je me fais peur. A quelques rares autres moments, ça me dégoûte, m'écoeure, je ne me comprends pas. Mais toujours cette envie omni-présente de manger. Je... je me perds comme je disais à R. ce matin. Je perds mes repères, si peu stables. J'ai envie que tout ça sorte en larmes. Mais ça reste enfermé, toujours. J'envie les gens même si je les méprise, je suis heureuse parfois et souvent je fais semblant, j'essaie de me raccrocher à tout ce bonheur dont je dispose, mais que je gâche. Encore, toujours. Je ris, je ris si fort que pour quelques instants, je ne fais plus que rire et j'oublie le reste. Je me raccroche à ces choses que j'aime. Je passe d'un extrême à l'autre. Je me clâme heureuse et me retrouve la nuit avec des pensées plus sombres que jamais. Pourtant il faut que je tienne, que je me batte, que je continue à tenir, que je les tienne. Que je fasse semblant de tenir. 'en ai marre de cette fragilité, de cette sensibilité, de cette souffrance, que je subis ou que j'invente, je ne sais plus.

21 novembre 2004

Quelques notes.

Quelques notes, ici, qui sont une ombre si grossière, si imprécise de mes jours..

Quelques notes, avec S., violon et violoncelle, c'est wouaw *_*.

Quelques notes, se laisser sombrer dans 'Twenty years' de Placebo.

Quelques notes, celles des autres, les lire, avec avidité.

Quelques notes, un merveilleux 6 avec K., l'euphorie.

Quelques notes, les comédiens qui se déhanchent dessus, les comédiens qui se laissaient aller à rêver un futur idéal le temps d'une pause de midi, le temps d'une rencontre d'inconnus autour d'un banc public, ces deux rêveurs qui ne font que se croiser, le temps d'apprécier ces deux pièces, même si de loin pas parfaites.

Quelques notes, s'imprégner de la musique, encore.

20 novembre 2004

Et la neige.

Et la neige tout partout, les cheveux tout parterre, enrouler mon cou tout vide dans la grande écharpe.

 Et puis, il m'a écrit ces quelques mots sur l'affiche et puis ce soir, je serai toute seule, là-bas, au théâtre, elle viendra pas, je pourrai me promener en basse-ville, dans les rues désertes, dans mon manteau rouge, sous peut-être la neige, je penserai à elle, à son peut-être début de tout, je le verrai, peut-être, je pense à tout ça, toujours.

Je m'estompe déjà.

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